Gaëlle Lauriot-Prévost

Architecte, designer et scénographe, Gaëlle Lauriot-Prévost a débuté sa carrière chez Zaha Hadid Architects avant de rejoindre, en 1989, l’agence Dominique Perrault Architecture (DPA). Elle accompagne, depuis lors, le travail de conception de l’architecte en qualité de directrice artistique et de designer par la création d’aménagements, de mobiliers et de luminaires.

Parmi ses projets les plus emblématiques, la Bibliothèque nationale de France à Paris (1995), la reconfiguration du Pavillon Dufour et l’installation du restaurant d’Alain Ducasse au sein du Château de Versailles (2016). Plus récemment, Gaëlle Lauriot-Prévost a pris part à la réhabilitation de l’Hippodrome de Longchamp (2018), à l’extension de la Cour de Justice des Communautés européennes (2008_2019), au renouveau de la Poste du Louvre (2021) et à l’aménagement intérieure de la gare Villejuif-Gustave Roussy du Grand Paris Express (2025). A la faveur d’un partenariat avec l’entreprise allemande GKD, Gaëlle Lauriot-Prévost a initié le recours à la maille métallique comme matériau de l’architecture et du design. Celle-ci est, à ce jour, non seulement l’une des signatures de l’agence DPA mais également utilisée par nombre d’architectes à travers le monde.
Gaëlle Lauriot-Prévost développe de nombreux projets de scénographies dont celles de la foire Galeristes (2016-2020) et de la Biennale d’architecture et d’urbanisme de Séoul (2021). Son travail de designer est édité par des maisons de renom tels que Fontana Arte, Olivari, DCW, iGuzzini, Ozone, Liaigre…

Avec sa collection de bijoux PLIS – et à l’occasion de sa première collaboration avec MiniMasterpiece – Gaëlle Lauriot-Prévost poursuit une obsession de longue date : détourner des objets industriels en motifs esthétiques, sensibles, do-mestiques et portables. Au coeur de ce projet figure un matériau, devenu embléma-tique de son univers : la maille métallique plissée. Conçue pour des usages tech-niques – les filtres ou les assemblages industriels – elle en invente d’autres ap-plications, d’autres formes — un bougeoir, une lampe, un tube, un photophore. Et aujourd’hui, un bijou.

A celui qui saura l’entendre, le bijou porte un langage.
Il envoie un signal : “je suis joyeux”, ou “je veux qu’on me voie”.
C’est une parole silencieuse, une adresse à l’autre, un fétiche social.
GLP, mai 2025

 

Actualité de l’architecte/designer

Maille en acier, argent 925
et résine noire
Édition de 30 exemplaires
Édition MiniMasterpiece, 2025

Maille en acier, argent 925
et résine noire
Édition de 30 exemplaires
Édition MiniMasterpiece, 2025

Maille en acier, argent 925
et résine noire
Édition de 15 exemplaires
Édition MiniMasterpiece, 2025